Restauration des peintures du chemin de croix, année 2, la « résurrection ».

Pour la deuxième année consécutive, Aurélie Nicolaus (maître de conférences), nous a invité le 9 décembre à la restitution, par ses étudiants en licence et Master restauration de biens culturels spécialité peinture, de leurs travaux sur les 12 peintures du chemin de croix de notre église.

Il convient de rappeler que ces 12 stations sont prêtées à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne pour deux années universitaires et constituent un support à l’enseignement pratique de la restauration de la spécialité peinture.

Cette présentation va se faire en deux temps.

Tout d’abord avec Lison, Léonie et Romane qui ont mené des investigations, comme les étudiantes rencontrées l’année dernière à savoir tout d’abord sur l’origine du chemin de croix puis pour chaque station, l’ analyse scrupuleuse du cadre bois en résineux et enfin le diagnostic de l’état de la toile et de la peinture. 

Présentation de Lison, Léonie et Romane sur l’origine du chemin de croix.
Ambiance studieuse.

 Elle ont hérité des toiles les plus endommagées.

Presentation de l’état des cadres et des toiles.

Nous retrouvons ensuite les étudiantes de l’année dernière qui ont poursuivi leurs travaux jusqu’à finalisation.

Rappel sur l’avancement de leurs travaux en mars 2022.

Après l’étape précitée de constatation commence alors la restauration qui se décompose en plusieurs étapes:

  • Le refixage de la couche picturale à l’aide d’une spatule chauffante,
  • Le décrassage de la toile à l’aide d’un gel de Klucel à base d’eau déminéralisée et de tri ammonium citrate dosé à 1%,
  • L’allègement du vernis,
  • La remise de la toile dans le plan pour retrouver une planéité par humidification et mise sous poids,
  • En parrallèle la restauration du chassis,
  • La remise en tension de la toile sur le chassis par des agraphes,
  • Les comblements des lacunes de peinture avec un savant dosage de carbonate de calcium, de lypocodium avec de la colle d’esturgeon dosée à 5%,
  • Le vernissage qui réhydrate les fibres de la toile et restaure les couleurs,
  • Et pour finir, la restauration de la couche picturale.

A l’arrivée le résultat est spectaculaire, on passe de l’ombre à la lumière, oui on peut parler d’une véritable « résurrection ».

Un résultat spectaculaire!

Chaque étudiante présentera ensuite son travail au chevet de chaque toile.

Encore merci à Aurélie Nicolaus pour l’invitation à cette restitution de grande qualité et à toutes les étudiantes, de surcroit on apprécie particulièrement cette ambiance à la fois de travail mais aussi fort chaleureuse.

Patrick Daviot.

2 thoughts on “Restauration des peintures du chemin de croix, année 2, la « résurrection ».

  1. Gourbin Aline

    Quelle chance et quel honneur d avoir des artistes d une telle qualité ! Votre travail participe à la sauvegarde de notre patrimoine culturel et nous ne pouvons que vous en remercier

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Limite de temps atteinte, merci de recharger le CAPTCHA.